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Les bacs potager

Les bacs : une autre vision du potager

Carré potager, bac de culture, potager surélevé .. Pourquoi cette technique de jardinage hors-sol s’impose de plus en plus dans nos jardins ? C’est ce que nous allons voir ici en passant en revue les nombreux avantages à cultiver dans des bacs potagers !

Un sol difficile, et alors ?

Avec les bacs potagers , il est possible de cultiver sur n’importe quel type de sol. Y compris sur du béton !

Puisque les bacs sont remplis de terre, vous n’avez plus besoin de vous préoccuper de votre sol plein de cailloux, où rien ne pousse. Biensûr, il faut que la terre dans le bac soit fertile ! mais c’est beaucoup plus simple de fertiliser un ou deux bacs qu’un potager en pleine terre.

Et si tu n’as pas la chance d’avoir un grand jardin, il est possible de cultiver directement sur une terrasse, voire un balcon 🤗

En plus, la terre étant surélevée, elle restera légère et aérée puisque personne (hommes ou animaux) ne marchera dessus. Les racines se développeront donc plus facilement et les plantes auront une croissance plus importante.

Cultiver plus, plus longtemps et plus simplement

Les bacs potagers permettent de cultiver davantage de plantes sur une même surface. C’est en partie du à la qualité de la terre qui est généralement idéale pour la culture potagère mais aussi parce que les plantes peuvent « déborder » du bac sans que cela ne gène vos déplacements. C’est donc possible d’utiliser l’ensemble de l’espace disponible dans le bac contrairement au potager en pleine terre classique où il faut prévoir les allées.

Comme les bacs sont surélevés, la terre qu’ils contiennent se réchauffe plus rapidement au printemps. Tu peux donc commencer à cultiver plus tôt dans la saison, si tu fais attention à couvrir les plantes pour éviter les gelées 😉

Enfin, l’entretien est plus simple pour plein de raisons. Le potager étant en hauteur, il est moins nécessaire de se baisser ce qui soulage le dos et les genoux. Il n’y a pas de risque que le chiendent (ou une autre adventice traçante) s’installe; et de manière générale, le désherbage est facile puisque la terre est meuble.

Esthétique et original

Tout le monde s’accorde à dire que les bacs potagers apportent une véritable touche esthétique au jardin.

Qu’ils soient carrés, en spirale, en escaliers, … il en existe de toutes les formes et pour tous les goûts ! Ils permettent de créer des jardins sur-mesures et personnalisés où l’on peut peut laisser parler sa créativité : fini les lignes de monoculture, place aux ilots de polyculture 🤩

Tu peux d’ailleurs trouver tout un monde de bacs potagers sur l’application ! Ils sont proposés par Carrés Fantastiks, une entreprise française situé dans le nord, au coeur du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale.

Cette entreprise a été sélectionnée par l’équipe de Tomate & Basilic pour leur valeurs, la qualité de leurs produits et le fait qu’ils soient fabriqués en France à partir de bois français issus de forêt durablement gérées.

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Ollas ou oyas : vers un arrosage malin

Ollas ou oyas : un arrosage malin

Les ollas (ou oyas) sont des pots en terre cuite utilisés depuis 4000 ans pour arroser les plantes des potagers notamment autour de la Méditerranée. Au travers de cet article vous découvrirez le fonctionnement, l’utilité et les précautions d’usage de ce formidable outils au service des jardiniers.

Comment fonctionne une olla ?

Le principe

Les ollas sont des pots en argile cuite que l’on remplit d’eau afin d’arroser les plantes d’un potager. L’argile cuite possède la particularité d’être poreuse. Donc l’eau peut traverser la paroi et se diffuser dans la terre autour de l’olla.

Comme la diffusion se fait par capillarité, l’olla ne laisse passer que l’eau dont la plante a besoin : si la terre est sèche, l’eau va s’écouler rapidement mais si elle est humide, elle ne va pas (ou peu) s’écouler.

Ainsi, une olla permet d’arroser les plantes autour d’elle dans un rayon environ trois fois supérieur à son diamètre. Par exemple, une olla de 2,5L mesurant 15cm de diamètre arrosera les plantes situées à moins de 45cm d’elle. On estime qu’il faut remplir l’olla une à deux fois par semaine, selon la sécheresse de la terre et le nombre de plantes qu’elle arrose.

Différents types d’ollas

Il existe deux grandes familles d’ollas : les ollas à enterrer et les ollas à planter. Leur principe est le même mais leur utilisation est différente :

  • Les ollas à planter ont généralement une forme de goutte et ont un petit volume. Elles sont utilisés pour les jardinières ou les pots et diffusent l’eau en surface.
  • Les ollas à enterrer ont la forme d’une jarre pouvant contenir entre 1L et 20L selon leur taille. Il faut les enterrer en ne laisser dépasser que le col de la jarre. Elles sont utilisées dans les potagers en pleine terre voire dans les premières années d’un verger pour les plus grandes.

Avantages des ollas

Il y a de nombreux avantages aux ollas.

Tout d’abord, les ollas permettent d’économiser entre 50% et 70% d’eau lors de l’arrosage. Comme l’arrosage se directement au niveau des racines, les pertes par évaporation sont grandement diminuées. De plus, cela évite d’arroser les graines d’adventices donc le désherbage est moins fréquent. Et puisque les feuilles ne sont pas mouillées, elles sont moins sensibles au mildiou et aux autre maladies cryptogamiques !

Le fait que l’arrosage soit constant et que la plante puise uniquement ce dont elle a besoin élimine le stress hydrique. Ce stress, qui a lieu lorsque la plante manque d’eau, peut s’installer malgré des arrosages fréquent si on est en période de sécheresse ou que le sol est très drainant. Il se traduit par une diminution de la croissance et de la production des plantes.

Enfin, il n’est plus nécessaire d’arroser tous les jours ! Les ollas doivent être rempli en moyenne 1 fois par semaine afin d’irriguer vos plantes en permanence.

Quelques précautions d’usage

Il y a tout de même quelques précautions à prendre lorsqu’on utilise des ollas pour arroser son potager

En hiver, il faut éviter de les remplir d’eau. Si l’eau gèle, la poterie pourrait exploser sous la pression de la glace dans les pores. Il faut également éviter de remplir une olla avec une eau calcaire ou enrichie en minéraux (comme le purin) car elle pourrait boucher les pores. Et dans ce cas, l’olla deviendrai presque étanche !

Enfin, il faut bien réfléchir à l’emplacement des ollas avant de les enterrer pour éviter d’avoir à les déplacer dans la saison. En effet, en les enterrant auprès des plantes ayant un système racinaire bien formé, tu risquerais de l’endommager !


Dans l’application, tu peux acheter des ollas faits main en Vendée par la poterie Lutton. Cette entreprise familiale dont le savoir-faire se transmet de générations en générations a été sélectionnée par l’équipe de Tomate & Basilic pour la qualité de ses poterie et son envie de proposer aux jardiniers des solutions pour un arrosage plus écologique et malin !

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L’électroculture

L’électroculture au potager : une alternative aux engrais ?

De temps en temps, on voit passer un article ou une vidéo sur l’électroculture, une technique utilisée au potager comme alternative aux engrais et aux pesticides pour augmenter les rendements des plantes.

Mais c’est sujet controversé.

Alors qu’en est-il ? La fée électrique peut-elle nous sauver de l’industrie chimique ?

Un peu d’histoire

Les débuts de l’électroculture remontent au milieu du 18e siècle et font suite à une observation : après les orages, les plantes semblent croitre davantage. L’électricité n’est pas encore un phénomène bien compris mais des expériences commencent à être effectuées par des pionniers tels le Dr. Maimbray en Angleterre ou l’abbé Pierre Bertholon en France qui inventa l’électrovégétomètre en 1783.

Pendant tout le 19e siècle et le début du 20e siècle, de nombreux scientifiques se penchent sur le sujet et proposent de multiples expériences semblant mettre en évidence l’influence de l’électricité sur la croissance des plantes. En 1912, un congrès international d’électroculture est même organisé à Riems et le Ministère anglais de l’Agriculture crée un comité sur l’électroculture en 1918 !

Entre la fin des années 1800 et le début du 20e siècle, on est persuadés que l’électroculture permettra de produire des fruits et légumes géants en toute saison, sans se soucier des ravageurs.

Cependant, les résultats sont inconstants et ne génèrent pas de réelle rentabilité économique donc lorsque l’industrie chimique développe des produits phytosanitaires qui ont le mérite de produire des résultats constants, cette technique tombe peu à peu dans l’oublie.

Ainsi, jusque dans les années 80, rares sont les jardiniers utilisant l’électroculture.

Mais avec la naissance de la permaculture et de l’agriculture biologique, l’idée de cultiver sans engrais ni pesticides artificiels refait surface. C’est alors que de nouvelles études commencent à être effectuées à l’image de la thèse soutenue par Martine Queyrel à l’université de Limoge en 1984.

Cependant, l’engouement autour de l’électricité n’est plus le même qu’au siècle précédent. Les études ont des protocoles plus aboutis et soumis à moins de biais qu’auparavant.. et elles montrent des résultats intéressants mais nuancés. La nuance se situe notamment sur le type de système utilisé.

Distinction entre système actif et système passif

Pour des raisons historiques, la majorité des jardiniers utilisent des systèmes d’électroculture dits « passifs ». Ce sont des systèmes cherchant à utiliser le champs électrique naturellement présent dans le sol, dans l’atmosphère et entre les deux milieux. Ils ne sont pas reliés à une source d’énergie électrique mais peuvent générer des courants électriques faibles à proximité des plantes grâce à la différence de potentiel électrique entre le sol et l’atmosphère.

On y retrouve des systèmes tels que des boucles métalliques, des antennes ou des pyramides faites de baguettes en cuivre.

D’un autre côté, il existe des systèmes « actifs » générant un champs électrique important, à l’image des câbles électriques haute tension par exemple. Ces systèmes consomment de l’énergie mais permettent de générer de champs électriques importants, et ce sont eux eux qui sont principalement étudiés aujourd’hui.

En 2018, l’Académie des Sciences et de l’Agriculture chinoise a présenté les résultats d’une importante étude réalisée sur 3600 hectares de serres pendant 30 ans : de quoi obtenir des résultats significatifs 😊

Ils ont mis des pointes de cuivre à 3m du sol dans lesquelles la charge pouvait atteindre 50000V : cela génère un champs électrique 3 fois supérieure à la limite légale dans les foyers français (5000V/m). Avec ce système, ils estiment avoir augmenté leurs rendements de 20 à 30% et réduit l’utilisation des pesticides de 70 à 100% !

Mais où est la controverse ?

Elle a lieu au sein de la confusion entre les rendements démontré avec les systèmes actifs (à l’image de la Chine) et l’utilisation de systèmes passifs.

Beaucoup de blogs et de vidéos présentent des systèmes passifs permettant d’avoir des productions incroyables grâce à l’électroculture. Mais lorsqu’on cherche à tester ces systèmes à l’aide de protocoles éliminant au maximum les biais (qualité du sol, ensoleillement, arrosage…), les résultats ne sont pas aussi probant. Et on n’est pas toujours en mesure de savoir si l’augmentation de rendement vient de l’électroculture ou d’un autre facteur.

Le système le plus étudié, un pieux de cuivre planté dans la terre et lié à une grille verticale dans le sol servant à créer un courant près des racines pour les stimuler, présente des améliorations significatives de rendement. Mais il attire une très grande quantité de vers de terre qui améliorent la qualité du sol.

Est-ce qu’il faut attribuer à l’électroculture la présence de vers de terre ? À priori, oui. Mais la grille dans le sol pourrait protéger les vers de leur prédateurs par le simple fait qu’ils sont trop grands pour traverser la maille… Alors est-ce qu’il suffirait de planter une grille dans le sol pour améliorer ses rendements ?

Pour l’instant, la réponse n’est pas claire : il faut encore expérimenter !

La société nationale d’horticulture de France a pris position et estime que l’électroculture, avec un système passif, ne fonctionne pas. C’est également la position de l’AFIS (l’Agence Française pour l’Information Scientifique) qui indique que l’électroculture sans source électrique artificielle « ne s’inscrit dans aucun mécanisme scientifique plausible ».

Malgré tout, ce n’est pas parce que « l’électroculture passive » ne fonctionne pas que les systèmes utilisés ne permettent pas d’augmenter les rendements ! Dans notre exemple précédent, le système attire des vers de terre qui améliorent le sol, et par conséquent les cultures. Que ce soit dû ou non à un micro-courant dans le sol n’a pas vraiment d’importance pour un jardinier : l’important c’est que les plantes poussent mieux ! Et il semble bien que ce soit le cas 😉

Par contre, certains dispositifs à l’image de la « boucle de Lakhovsky » (une boucle de cuivre encerclant la plante) n’ont pas d’effets particuliers lorsqu’ils sont étudiés sérieusement, et ne reposent sur rien. Malgré tout , nombreux sont ceux qui continuent de les promouvoir. C’est dommage car cela nuit à la réputation de la technique de manière générale et contribue à limiter l’attrait des chercheurs qui pourraient étudier l’électroculture et trouver des alternatives aux produits phytosanitaires.

En résumé

En résumé, l’électroculture n’a pas fini de créer du débat dans le monde du jardinage et de l’agriculture. Si sa version active utilisant des champs électriques intenses semble démontré, les systèmes passifs utilisés par les particuliers n’ont pas encore fait leur preuve malgré quelques résultats encourageants.

Il est donc temps d’expérimenter !

Si le sujet t’intéresse, n’hésite pas à suivre les différents liens disséminés dans l’article : tu vas découvrir que l’électroculture est un champs très vaste et passionnant ! Ici, on ne fait qu’effleurer la surface de cette discipline qui mériterait d’être davantage étudiée au vu du potentiel bénéfice qu’elle peut avoir, notamment concernant l’usage (ou le non-usage) des pesticides.

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Réemployer du carton dans son jardin

Réemployer le carton au jardin

Tu viens de recevoir un colis et tu ne sais pas quoi faire du carton d’emballage ? Tu conserves des dizaines de cartons pour les réutiliser… depuis des années ? Cet article te présentant comment réemployer le carton au jardin est fait pour toi !

L’avantage du carton, c’est que c’est un produit organique qui se décompose lentement dans le sol. On peut l’utiliser de plusieurs manières, les 3 principales étant en paillage, en préparation des planches potagères et en matière sèche au compost.

L’utilisation du carton en paillage

Le carton permet d’étouffer les herbes sur lesquelles il est déposé en les privant de lumière. Ainsi, en le plaçant sur les planches potagères, il évite le développement des adventices. Puisqu’il laisse passer l’eau et qu’il pourrit et se décompose avec le temps, il amende le sol au même titre qu’un paillage en paille ou en feuilles morte.

Pour le placer, pense à le mouiller pour qu’il épouse bien la forme du sol. Tu peux ensuite ajouter de la tonte ou des feuilles afin de rendre le tout plus esthétique 😉

S’il y a régulièrement du vent sur le terrain, n’hésites pas à ajouter quelques pierres sur les cartons afin d’éviter qu’ils ne s’envolent !

L’utilisation du carton en préparation sol

Si tu souhaites préparer ton tôt dans la saison, le carton peut être un très bon allier pour construire des planches potagères très fertiles simplement !

Pour cela, commence par couper l’herbe de la zone où tu comptes créer la planche. Ensuite, il suffit de placer le carton et ajouter du compost et l’herbe coupé et hop ! Le tour est joué.

Toute la démarche est illustrée dans cette video de la chaine Le Jardin Potager du Bonheur.

L’utilisation du carton dans le compost

Pour faire un bon compost qui ne pourrisse pas, il est important d’avoir au moins autant de matière sèche (riche en carbone) que de déchets verts (riche en azote). Et le carton peut tout à fait faire office de matière sèche ! Pour l’utiliser, il faut tout de même le découper en morceaux d’une dizaine de centimètres carrés afin d’aider les vers à le digérer.

Pour simplifier la découpe, tu peux humidifier le carton. Par contre laisse le sécher avant de l’introduire dans le composteur pour éviter de générer trop d’humidité (ce qui favoriserait la pourriture).

Bien choisir son carton

Tous les cartons ne sont cependant pas utilisables au jardin. En effet, certains sont traités avec des insecticides et des fongicides pour éviter qu’ils ne se détériorent… et les introduire dans ton jardin reviendrait à introduire ces même pesticides !

Si tu ne connais pas la composition du carton (c’est souvent le cas pour les emballages de colis), fis-toi à l’origine du colis : s’il vient d’Europe, tu peux l’utiliser sans problème, s’il vient d’ailleurs il vaut mieux éviter.

De la même manière, il faut éviter les cartons contenant des encres lorsqu’on ne connait pas leur composition, surtout les encres de couleur.

Enfin, pense à retirer les agrafes et le scotch avant d’utiliser le carton : les animaux de ton jardin auront bien du mal là les digérer 🙃

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Tester son sol avec un bocal et de l’eau

Tester son sol avec un bocal et de l’eau

par Ovega

Vous avez peut-être déjà entendu parler de cette méthode d’analyse du sol qui consiste à laisser décanter de la terre de son jardin dans un bocal afin que, par gravité, on puisse déterminer la proportion de sable, de limon et d’argile de son sol.

Dans cet article, on revient sur cette méthode et sur l’analyse des résultats qui n’est pas toujours évidente, pour que vous puissiez la reproduire chez vous simplement.

La méthode

Prenez un pot en verre (ou un contenant transparent à bords lisses), de préférence plus haut que large. Remplissez-le à moitié de terre prise à 10 cm sous la surface de la zone de votre jardin que vous voulez tester, puis complétez avec de l’eau (en prenant soin de laisser un peu d’air dans le bocal).

Secouez énergiquement le pot (après l’avoir refermé 🙃) pendant 3 min afin de bien mettre toutes la particules en suspension et laissez-le reposer 30 min.

Une première décantation a dû s’opérer, amenant le sable au fond et laissant les particules plus petites de limon et d’argile en suspension. Notez approximativement la hauteur du sable puis re-secouez énergiquement pendant 3 min afin de remettre les particules en suspension, puis attendez au moins 24 h que tout se redéploie au fond.

Vous devriez voir apparaître des strates comme sur la photo suivante.

Test d’un sol de jardin dans le médoc

Au bout des 24 h, l’eau ne sera pas redevenue claire : c’est normal. Il reste des particules d’argile en suspension mais elles n’auront pas un impact significatif sur la hauteur de la couche d’argile donc on considère qu’elles sont négligeables.

L’analyse

Les sédiments

L’analyse se fait sur la hauteur des strates de sable, de limon et d’argile : c’est leur proportion qui donnera des indications sur votre sol.

Pour vous aider à voir ces strates, sachez que les grains de sable sont visibles à l’oeil nu, tandis que l’argile ne l’est pas et ressemblera à une pâte homogène dans votre pot. Le limon est plus délicat à visualiser puisqu’il se situe entre le sable et l’argile : les particules ne sont pas visibles à l’oeil nu mais la couche dans le pot pourra paraître légèrement grumeleuse.

Il s’agit d’une analyse grossière du sol donc si vous n’êtes pas très précis, ce n’est pas grave : on n’est pas à quelques millimètres de limon près !

Si vous avez une majorité de sable, votre sol est un sol drainant : il ne retient pas l’eau. L’avantage est que vous limitez les risques d’apparition de moisissure des racines, mais il faudra arroser très régulièrement (si vos plantes en ont besoin) car ces dernières n’auront pas le temps d’absorber beaucoup d’eau lors de chaque arrosage. C’est le sol idéal pour les plantes de garrigue comme le thym par exemple.

À l’inverse, si vous avez une majorité d’argile, votre sol retiendra très bien l’eau. Des flaques peuvent même se former très rapidement. Dans ce cas, les racines de vos plantes auront largement le temps d’absorber l’eau lors des arrosages ou des épisodes de pluie, mais le risque d’apparition de la pourriture des racines est grand, pour les plantes qui y sont sensibles. C’est le sol idéal pour les plantes appréciant l’humidité comme la valériane.

Les sols limoneux ont des propriétés à mi-chemin entre les sols sableux et argileux et conviennent donc à une majorité de plantes comme les tomates.

Pour aller plus loin dans l’analyse, vous pouvez utiliser le triangle des sols suivant :

Le triangle des sols

Il vous permet de donner un nom à votre sol, ce qui peut être utile pour demander des conseils sur les plantes qui s’y plairont en jardinerie. Dans le cas du test illustrant la méthode, on observe environ 10% de sable, 60% de limon et 30% d’argile. On a donc un sol « Limon argileux fin », idéal pour les plantes du potager comme les tomates, les aubergines ou les salades.

La matière organique

Les plus attentifs d’entre vous l’auront remarqué : il y a de la matière organique dans la photo illustrant la méthode. Il s’agit de matière par encore décomposée qui viendra amender le sol au fur et à mesure que la micro faune la transformera en nutriments.

Si vous en avez, c’est une bonne nouvelle : ça signifie que votre sol va continuer à s’enrichir au fil du temps !


Maintenant que vous savez comment tester la texture de votre sol et comment l’analyser, il ne vous reste plus qu’à essayer !

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Le purin d’ortie

Le purin d’ortie

Recette et utilisation d’un engrais naturel

par Ovega

Le purin d’ortie est une décoction à l’odeur putride connue par les jardiniers pour être un engrais naturel efficace grâce à sa concentration en azote, et pour posséder un caractère répulsif face aux pucerons et aux acariens. Voici comment en produire et l’utiliser.

La recette

Pour préparer 10L de purin, il vous faut :

  • 1 kg d’orties fraiches, pas encore montées en graines ;
  • 10-12 L d’eau (si c’est de l’eau de ville, laissez la décanter quelques jours avant de l’utiliser) ;
  • Un seau de plus de 15 L ;
  • Un tamis ;
  • Un couteau ;
  • Une paire de gants (pour récolter et manipuler les orties 😉).

Une fois les ingrédients et le matériel réunis, il faut :

  • Hacher les orties grossièrement avec le couteau ;
  • Mettre les orties dans le seau ;
  • Ajouter l’eau ;
  • Placer le seau dans un lieu où vous ne serez pas gêné par l’odeur, dans une remise par exemple.

Pour que la fermentation se fasse correctement, l’idéal est de maintenir la température entre 15 et 25°C. Plus vous ferez une grande quantité de purin, plus ce sera simple de maintenir la température, donc n’hésitez pas à en préparer plus que nécessaire.

Une fois cette préparation effectuée, il vous reste à remuer le purin tous les jours avec un bâton pendant quelques minutes, tant que de la mousse se forme en surface. Une fois que la mousse a disparu (après 1 à 2 semaines), la fermentation est terminée : il est temps de filtrer le purin.

Pour cela, utilisez le tamis et versez la préparation dans un bidon opaque pour conserver le purin. La conservation doit se faire dans un lieu subissant de faibles variations de températures, comme une cave si vous avez la chance d’en avoir une. Sinon utilisez le rapidement car il ne se conservera pas très longtemps.

L’utilisation

Pour une utilisation en tant qu’engrais, diluez votre purin à raison de 2 volumes pour 10 (2 L de purin pour 10 L d’eau par exemple) et arrosez vos plantes avec cette solution diluée. Riche en azote, ce purin favorise la production de feuilles avant celles des fleurs et des fruits : évitez de l’utiliser pendant la période de production des fruits et légumes de votre potager 😊

Pour une utilisation comme répulsif des pucerons ou des acariens, diluez le purin à raison de 1 volume pour 10 puis pulvérisez-le sur les feuilles des plantes à protéger. Attention, c’est un répulsif préventif, il ne fera pas disparaître les pucerons de vos plantes s’ils sont déjà installés !


Pour en savoir plus sur la production de purin et sur son utilisation, vous pouvez aller voir ce site. Vous y trouverez des conseils plus poussés que la petite recette présentée ici 😊

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Having hens in the garden

Having hens in the garden

This article has been translated with Google Translate. You may find language incoherences but we hope your comprehension won’t be compromised.

Any good permaculturist will say that chickens are very good allies in the garden. We will see in this article why and what precautions to take for your hens to thrive.

The most obvious argument for raising chickens is, of course, to produce fresh eggs regularly. No egg purchased will taste or color your own production and with 3 to 5 eggs per week per hen you may not need to buy any more.

You can have a laying hen for around € 10 or even € 20 if it’s a racy hen. If we look at the cost of an egg, 0.22 € on average, the purchase pays for itself in less than 6 months whereas a hen lays normally for 3 years and then less and less until she is 8 years old. Plus, you know where the eggs come from and what conditions the chickens live in since they’re your own!

Prices in France

As a gardener, hens will come in handy for 3 main reasons. They will only bite slugs, snails and other ant eggs in a mouthful and protect your vegetable garden from these pests more effectively than you. By scraping up the dirt, they aerate it and remove moss which tends to grow in the grass and suffocate it. In winter, they chew up the work of preparing your plantations! Finally, the droppings of these gallinaceae contain phosphorus, potassium and calcium in addition to a high concentration of nitrogen.

If they are free range, it will give your garden a boost. Otherwise, collect them and put them in the compost to avoid burning the roots (when you are told that it is concentrated in nitrogen, we are not kidding!).

The hen is an omnivorous animal and can consume up to 0.4kg of organic waste per day. So you can get rid of your leftover meals, cheese crusts and even leftover meat cleanly. If you don’t have any compost you can also feed it your vegetable peelings. 2 hens can thus reduce the weight of all the waste produced by a family of 4 by 20%! If you also choose to breed a racy or say « rare » species, you are helping to save biodiversity without much effort, and that’s cool. Almost as much as seeing them waddle and bicker in front of you.

However, there are a few recommendations to follow to prevent your hens from becoming a problem. The main one being to feed them in the morning. This is because chickens only eat during the day, and if you leave food out in the open all night you may attract rats. The second is to protect your chickens from foxes, martens or large birds of prey. To do this, you can either lock them up in their hut at night, or let them roam in a wire enclosure on all sides, including towards the sky.

Here is an example of a working chicken coop found in the south of France.

Here, the henhouse is made up of 2 parts: the hut and the enclosure. The set is removable so the chickens can be moved weekly so they always scrape fresh grass and act as a mower. The cabin is elevated and everything is fenced to prevent wild animals from entering.

With 5 chickens, the family collects an average of 3 to 4 eggs per day, enough to cope with their children’s stomachs!

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Tener gallinas en el jardín

Tener gallinas en el jardín

Este artículo fue traducido automáticamente con Google Translate, puede contener errores de traducción.

Cualquier buen permaculturista dirá que las gallinas son muy buenas aliadas en el jardín. Veremos en este artículo por qué y qué precauciones tomar para que sus gallinas prosperen.

El argumento más obvio para criar pollos es, por supuesto, producir huevos frescos regularmente. Ningún huevo comprado probará o coloreará su propia producción y con 3 a 5 huevos por semana por gallina, es posible que no necesite comprar más.

Puede tener una gallina ponedora por alrededor de € 10 o incluso € 20 si es una gallina picante. Si observamos el costo de un huevo, 0,22 € en promedio, la compra se amortiza en menos de 6 meses, mientras que una gallina pone normalmente durante 3 años y luego cada vez menos hasta que tiene 8 años. Además, ¡sabes de dónde vienen los huevos y en qué condiciones viven los pollos, ya que son tuyos!

Precios en Francia

Como jardinero, las gallinas serán útiles por 3 razones principales. Solo morderán babosas, caracoles y otras hormigas en un bocado, y protegerán su jardín de estas plagas de manera más efectiva que usted. Al raspar la tierra, la airean y eliminan el musgo que tiende a crecer en la hierba y la sofoca. ¡En invierno, mastican el trabajo de preparar sus plantaciones! Finalmente, los excrementos de estas gallinaceae contienen fósforo, potasio y calcio además de una alta concentración de nitrógeno.

Si son de campo libre, le dará un impulso a su jardín. De lo contrario, recójalos y póngalos en el compost para evitar quemar las raíces (cuando le dicen que está concentrado en nitrógeno, ¡no estamos bromeando!).

La gallina es un animal omnívoro y puede consumir hasta 0.4 kg de desechos orgánicos por día. Para que pueda deshacerse de sus restos de comida, costras de queso e incluso restos de carne limpiamente. Si no tiene compost, también puede alimentarlo con sus cáscaras de verduras. ¡2 gallinas pueden reducir el peso de todos los desechos producidos por una familia de 4 en un 20%! Si también elige criar especies regatera o decir especies « raras », está ayudando a salvar la biodiversidad sin mucho esfuerzo, y eso es genial. Casi tanto como verlos caminar y discutir frente a ti.

Sin embargo, hay algunas recomendaciones a seguir para evitar que sus gallinas se conviertan en un problema. El principal es darles de comer por la mañana. Esto se debe a que las gallinas solo comen durante el día, y si dejas la comida al aire libre toda la noche, puedes atraer ratas. El segundo es proteger a sus pollos de zorros, martas o grandes rapaces. Para hacer esto, puede encerrarlos en su cabaña por la noche o dejarlos vagar en un recinto de alambre por todos lados, incluso hacia el cielo.

Aquí hay un ejemplo de un gallinero en funcionamiento encontrado en el sur de Francia.

Aquí, el gallinero se compone de 2 partes: la cabaña y el recinto. El conjunto es extraíble para que los pollos se puedan mover semanalmente para que siempre raspen el césped fresco y actúen como una cortadora de césped. La cabina está elevada y todo está cercado para evitar la entrada de animales salvajes.

Con 5 pollos, la familia recolecta un promedio de 3 a 4 huevos por día, ¡lo suficiente para hacer frente al estómago de sus hijos!